J’ai passé mon enfance en banlieue parisienne, à Sartrouville, dans les Yvelines. C’était, à l’époque, une ville bordée de champs. Les choses ont changé. C’est à présent une ville de banlieue semblable à tant d’autres, où l’on dort, où l’on passe, avec, selon la formule convenue, des « quartiers sensibles ». Je parle de cette enfance, sous le nom de S., dans Ecrire pour quelqu’un. Accentuant cette dimension rurale, on m’envoya en pension dans une jolie ville de Seine et Marne, Montereau (jolie en ce temps-là). Il y avait partout de la campagne autour. C’est aussi en pension à la campagne, dans le Nord, en Touraine, que je passais mes vacances.
Ecrire un roman ou un récit, envoyer le manuscrit à des éditeurs, et, des mois plus tard, essuyer un refus : douloureuse expérience, tellement fréquente.
En général, vous recevez une réponse standard. Le manuscrit a été survolé, ou pas lu. Un long travail où vous avez mis tout votre cœur passe à la trappe sans un mot d’explication sérieuse.
Envoyez-moi votre manuscrit et attendez-vous à une parfaite franchise. Moyennant un modeste « droit d’entrée », je vous lirai soigneusement, avec bienveillance mais sans complaisance. Et vous aurez une réponse rapide.
Si votre manuscrit fait preuve d’évidentes qualités, travaillons ensemble. Je vous accompagnerai, mes conseils vous orienteront pour reconstruire, ou simplement peaufiner votre roman, votre récit, en vue de sa publication.